All posts by : Aurélie

Le podcast, un contenu à imagination ajoutée

Comment le podcast doit-il entrer dans la stratégie de contenus des marques ? Et comment peut-il déployer l’émotion contenue dans la raison d’être et d’agir des marques ?
Avec les réponses pratiques des invités de la table-ronde du 10 décembre, nous avons tenté de répondre à ces questions. Résumé en 3 conseils. 

    1. Créer un univers audio
      Inutile de penser 5 minutes réussir à bricoler votre podcast à la maison. De la qualité de la production technique aux conseils et propositions que vous obtiendrez sur les différents formats éditoriaux en passant par le concept global et la présence sur les plateformes de diffusion, le podcast est un outil qui demande des compétences spécifiques. Ce n’est pas juste une voix, c’est un univers.
    2. Imaginer la campagne
      Du choix des plateformes aux canaux de diffusion, le podcast doit être poussé pour trouver sa cible. Déployez toujours une campagne de promotion pour attirer votre audience et l’élargir au fur et à mesure des épisodes. En vous appuyant sur une stratégie réseaux sociaux et des relations presse. Vos collaborateurs sont aussi des ambassadeurs du contenu. Appuyez-vous sur eux.
    3. Donner de votre âme
      En intégrant le mix-content de votre marque, le podcast raconte votre entreprise directement à ses auditeurs. Il permet donc de gagner en proximité et en crédibilité avec vos audiences. Ce format obligeant à aller davantage à l’essentiel, il constitue aussi un appel à l’imaginaire très fort lorsque vous traitez de sujets qui font le cœur de l’entreprise. Exemple : la biométhanisation pour GRDF, l’innovation pour Lacroix Electronics. C’est un canal qui donne du supplément d’âme à la marque.

 

Merci à nos invités autour de la table pour parler podcast :
Christophe Artous, producteur de contenus audios et fondateur de Tokson studio
Jordi Soudé, journaliste à Com & Medias et producteur et auteur des podcasts Une vie de com et Numérique. Les femmes au pouvoir.
Estelle Debray, responsable communication de Lacroix Electronics
Boris Lemasson, fondateur et directeur éditorial Alvéole
et Baptiste Orinel, responsable communication et relations presse de GRDF Pays de la Loire.

 

Conseils et coups de cœur podcast des invités et de l’équipe APCOM

Emma
Un podcast baladeur qui invite à la découverte de notre beau pays.

Laurence
Un podcast qui raconte de grands hommes, de grands moments et de grands monuments

Gisèle
Des histoires pour enfant en musique

Yvonnick
Un podcast avec des interviews d’entrepreneurs

Cédric
Sans contrôle, le podcast 100 % FC Nantes

Christophe
Le podcast qui donne des leçons de vie

Boris
le podcast qui écoute l’Amazonie

Jordi
Ecouter  la communauté des fans de la création audio et de podcast à Nantes

Estelle
Sage-Meuf, la maternité et ses tabous

Baptiste
Le festival des Transmusicales

Ingrid
Demain & Durable. Avec des acteurs du territoire qui font bouger le monde pour l’améliorer

Muriel

Le pOD, le podcast de l’agence Ouest Digital qui décortique les problématiques des médias sociaux

[Parole de partenaire] Sylvie Chancelier “Audencia SciencesCom a pu constater une forte proximité avec ses communautés”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Sylvie Chancelier, directrice d’Audencia SciencesCom.

Les établissements d’enseignement supérieur sont fermés depuis mi-mars et ne rouvriront pas avant l’été, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?

Dans les établissements d’enseignement supérieur, l’activité a toujours été maintenue, dès l’annonce de la fermeture des campus qui a précédé de quelques heures le confinement général, nous avons organisé la continuité pédagogique, avec l’ensemble des équipes. Le passage à l’enseignement à distance a pu être possible en seulement 5 jours grâce à l’investissement de tous les professeurs et vacataires, mais également au soutien du pôle d’innovation pédagogique d’Audencia et à la grande flexibilité des collègues de la scolarité. Dans un programme comme Audencia SciencesCom, la place des projets et applicatifs impliquant des entreprises est très importante. Ces projets se font le plus souvent en équipe, avec l’accompagnement d’experts professionnels, je suis très fière de pouvoir dire que même ces mécaniques complexes ont pu être adaptées au distanciel, les étudiants ont vraiment joué le jeu et nous disent finalement que le distanciel a favorisé l’interaction avec les enseignants ! Je crois que nous avons malgré nous inventé un mode communicationnel encore plus direct avec les étudiants pour qui les échanges digitaux sont monnaie courante.

Comment cela a-t-il modifié votre façon de travailler ? Quels avantages tirez-vous de cette nouvelle organisation ?

Nous avons la chance d’être dans un environnement où l’innovation fait partie de notre ADN, d’une part parce que nous nous adaptons en permanence aux évolutions d’accès à la connaissance des jeunes que nous formons, d’autre part, parce que les métiers de la communication et des médias auxquels nous préparons nos étudiants sont fortement impactés par les évolutions technologiques. En conséquence, nous étions déjà équipés d’outils collaboratifs et de plateformes pédagogiques digitales, ce qui a vraiment changé est qu’elles sont devenues notre quotidien, nous sommes tous monté très vite en compétence quant à leur utilisation avancée !

Le fait que le distanciel se passe très bien dans l’ensemble, à la fois pour les réunions d’équipe, l’accompagnement des étudiants et pour l’enseignement, nous fait réfléchir à la suite, à la meilleure intégration du digital dans nos pratiques. Finalement cette période nous aura certainement fait gagné quelques années !

Comment voyez-vous la suite ? Une bonne nouvelle à partager ?

La suite comporte encore des incertitudes, nous avons collectivement appris à apprivoiser les données évolutives et fluctuantes, la phase d’inquiétude semble passée, maintenant l’heure est à envisager l’année académique suivante. Nous travaillons sur différents scénarii, cela mobilise notre agilité et nos capacités de projection. Nous avons tous à cœur de retrouver les collègues et surtout les étudiants !

Pour finir, une bonne nouvelle ? Plus que jamais Audencia SciencesCom a pu constater une forte proximité avec ses communautés. Nous avons vu une mobilisation importante de nos diplômés, par exemple. Nous espérons que la force du réseau permettra d’atténuer les effets de la crise pour nos jeunes diplômés.


En savoir + : Audencia SciencesCom

[Parole de Partenaire] Caroline Prouvost “J’espère que cette période nous aidera à revaloriser nos métiers”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Caroline Prouvost, Directrice artistique, designer graphique et illustratrice indépendante qui travaille à Nantes en tant que freelance depuis 11 ans.

Quel est votre savoir-faire ?

Mon cœur de métier est la création. J’accompagne mes clients pour qu’ils se racontent par l’image… Pour cela, je leur propose des solutions visuelles, des territoires graphiques, du brief au résultat final. Je conçois et réalise des outils de communication visuelle imprimés ou numériques : identité visuelle, charte graphique, documents d’édition, campagne publicitaire, affiches, bannières web… ainsi que les supports autour d’un événement, d’une exposition… Je fais aussi de l’illustration, souvent en lien avec de la mise en page.

Votre approche du métier ?

Un bon visuel est une réponse adéquate à une problématique de communication, en accord avec les valeurs du client et en pensant à l’utilisateur final. Pour cela, je privilégie l’écoute attentive des besoins, une vision globale, la compréhension de l’environnement professionnel et la clarification des enjeux. L’idéal est de commencer par la conception des fondations, c’est-à-dire l’identité visuelle, avant de décliner des outils de communication. De manière générale, le sens, la simplicité, et la clarté guident mon travail.

Comment vivez-vous la période actuelle ?

Actuellement je télétravaille, mais il me tarde de retrouver mon coworking au Village by CA Atlantique Vendée (Nantes), un accélérateur de startups très propice aux échanges et aux synergies. J’invite d’ailleurs les startups à candidater pour être accompagnées ! Au niveau des projets, certains ont été adaptés, d’autres reportés, j’ai su faire preuve de souplesse, d’adaptabilité, trouver de nouvelles solutions… Les liens avec mes commanditaires se sont renforcés, nous nous sommes mutuellement soutenus ! J’ai de la chance, mon expérience mutisectorielle me permet d’avoir régulièrement de nouvelles sollicitations. Dans cette période intense si questionnante, je constate que nous avons besoin les uns des autres, je suis très mobilisée et je me sens plus que jamais utile !

Le moment que nous vivons est très difficile pour les designers, les illustrateurs, les créatifs… qui sont pourtant indispensables, nous sommes entourés de leur travail : «Les designers œuvrent partout, des espaces aux objets, des services aux messages visuels et sonores. Ils contribuent à la création de richesses et à l’innovation dans tous les secteurs économiques : le commerce, l’industrie, la santé, la culture, l’éducation, l’événementiel, la communication, le tourisme, les services, le luxe, les transports, l’automobile, la banque, l’assurance… Les designers sont un maillon essentiel des industries créatives, dont le chiffre d’affaires global représente, par exemple, le double de celui de l’industrie automobile», comme nous le rappelle l’Alliance Française des Designers. J’espère que cette période nous aidera à revaloriser nos métiers, mal (re)connus en France, et que les artistes-auteurs pourront vivre convenablement de leur savoir-faire, essentiel à mon sens à la reprise économique.

 


Pour en savoir + :  Carolineprouvost.fr

 

[Parole de Partenaire] Vins de Nantes “Notre enjeu en communication : créer le réflexe des Vins de Nantes dans notre région”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec François Robin, délégué communication pour la Fédération des Vins de Nantes.

Les Vins de Nantes représentent 450 exploitations sur 10 000 hectares avec environ 50 millions de bouteilles vendues par an dont 20% à l’export. Les vins sont principalement commercialisés sous AOC et IGP avec le Muscadet en fer de lance.

Depuis le début du confinement, l’activité s’est maintenue dans les vignes et aux chais pour préparer la récolte 2020 qui s’annonce magnifique. En revanche, le commerce est très sévèrement impacté avec la fermeture des restaurants et les annulations de salons professionnels et grand public. En dépit de quelques opérations de drive et de livraison à domicile, la vente au caveau s’est effondrée. Seuls les circuits cavistes, superettes et grande distribution ont pu maintenir quelques volumes pour la consommation à domicile.

Un plan de filière nationale doit permettre d’atténuer les difficultés de trésorerie, couplé avec les aides des Pouvoirs Publics. En complément, la Fédération prépare un programme de relance en déployant un soutien fort de communication pour créer notamment le réflexe des Vins de Nantes dans notre région.


En savoir + sur le site de la Fédération des Vins de Nantes : Muscadet.fr

[Parole de Partenaire ] Audencia Executive Education “La mise en place des formations à distance a été un vrai challenge”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Lucie Maréchal, responsable carrière et formation à Audencia Executive Education.

A Audencia Executive Education le confinement a été très intense. Nous avons dû rapidement adapter nos cours à distance, mettre en place de nouvelles offres sur notre site internet pour cette période et passer tous nos événements en format digital. Il a fallu également rassurer tous les participants actuels et les entreprises sur notre capacité à continuer nos formations. Une nouvelle dynamique de travail a été mise en place avec efficacité dès l’annonce mi-mars. Nous sommes tous en télétravail, nous organisons des réunions virtuelles plusieurs fois par semaine et nous faisons passer les entretiens de recrutements par téléphone.

La mise en place des formations à distance a été un vrai challenge pour mes collègues du service opération. En effet, il a fallu en peu de temps, qu’elles s’adaptent aux plateformes, qu’elles forment tous les intervenants et participants aux outils. Elles ont beaucoup accompagné les formateurs pour adapter leurs supports de cours pour du distanciel afin qu’il soit aussi qualitatif qu’en présentiel. Elles ont également dû revoir les dates de formations et les horaires pour un système plus souple en lien avec les contraintes du confinement.

Pour nos services marketing et communication, ils ont dû revoir toute la communication et les événements pour les six prochains mois. Le site internet a été adapté à la situation ainsi que nos mailings. Il a été développé en lien avec des intervenants volontaires, des vidéos de conseils gratuits pour les entreprises afin de les aider durant cette période. Cela leur a demandé beaucoup de réactivité et d’adaptabilité, une veille sur les différentes actions à mettre en place rapidement et beaucoup plus d’échanges avec les différents services qu’en temps normal.

Nos enjeux aujourd’hui sont de préparer le retour en présentiel de nos participants tout en respectant les mesures sanitaires. De continuer à les satisfaire et de soutenir les entreprises dans la formation et de leur proposer des offres adaptées à leurs besoins du moment.

Mes enjeux personnels sont de préparer la rentrée du programme Responsable communication au travers de l’Afterwork digital du 28 mai. De continuer les entretiens de recrutements pour ce diplôme et d’aider au mieux les personnes dans leur projet de formation grâce aux échanges téléphoniques.

Personnellement, je trouve que cette période nous a tous rapprochés et a créé une équipe plus soudée que jamais. Tous les services se sont entraidés avec plus de communication et de dynamisme. Nous avons aussi découvert une nouvelle façon de travailler. Les participants à nos formations ont eux aussi apprécié les rentrées digitales et cette cohésion humaine qui s’est créée. Je pense que nous avons traversé cette crise avec succès au sein de notre service et voici quelques chiffres qui le confirment : 37 cours donnés à distance, 3 rentrées digitales, 26 intervenants réquisitionnés, 160 participants à nos formations durant cette période. Je tiens donc au travers de ce témoignage à féliciter mes collègues pour leur travail et leur soutien !

 


 

En savoir + : Audencia Executive Education

[Parole de Partenaire] CK TRAITEUR “Nous avons tout de suite compris que le COVID-19 serait un vrai défi à relever”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Bastien Coussot, dirigeant de CK Traiteur,  partenaire traiteur de l’APCOM depuis des années.

Avant de vous expliquer comment nous avons gérer cette situation de crise COVID-19, je vous présente, en quelques mots, nos deux activités : CK Traiteur et Goudici.

Avec 10 ans d’expérience dans le savoir-faire culinaire et l’art de recevoir, CK Traiteur est votre partenaire de proximité pour vos évènements avec personnel de service.  Nous avons mis en place un accompagnement sur-mesure pour les professionnels (inaugurations, séminaires, galas etc.) et les particuliers (mariages et grands événements familiaux).

A travers, Goudici, le petit frère de CK Traiteur, nous avons réussi à digitaliser un métier traditionnel de traiteur dans le cadre d’une démarche éco-responsable et du « fait maison » à base de produits frais, locaux et de saison. GOUDICI, au buro comme au resto, c’est donc un service de livraison de repas dédié aux entreprises (TPE, PME, Associations, Institutions, etc.) pour des prestations sans service (comités de direction, formations, réunions d’entreprise etc.)

 

Les activités traiteurs ont été rapidement touchés par le COVID-19

Une semaine avant la décision administrative du confinement du 16 mars 2020, nous avions observé une baisse brutale de nos commandes et des annulations significatives. Nous avons tout de suite compris que le COVID-19 serait un vrai défi à relever et que notre forte croissance sur les deux activités serait stoppée brusquement. Il fallait donc tout de suite réagir et comprendre que nous serions plus dans une zone de confort où « tout va bien » mais bien au contraire…Mais quand on est entrepreneur, aller dans des zones d’inconfort et apprendre gérer la situation : c’est notre métier !

 

Agir vite et efficacement pour ne pas subir

En absence de visibilité sur le moyen et long terme, nous avons mis toute notre énergie sur le très court terme dès le début des premiers symptômes du COVID19. Notre priorité était donc de se focaliser sur les éléments essentiels de la survie d’une entreprise : La trésorerie, les collaborateurs et la relation client.

Dans un premier temps, il était impératif de maintenir un haut niveau de trésorerie en agissent sur les trois leviers : les encours clients, les stocks et la dette fournisseur.  Nous avons réparti les tâches par responsables et déterminé des objectifs précis pour se challenger et garder la maîtrise de notre entreprise en période de crise.

Dès les premiers dispositifs annoncés, nous avons également focalisé une personne dédiée en charge des demandes de financement afin de maintenir une relation étroite avec nos partenaires (banque CIC et Crédit Mutuel et cabinet d’expertise comptable – Strego) et gagner le maximum de temps dans le traitement de nos dossiers. Nos partenaires financiers ont joué un rôle majeur dans la gestion de cette crise. Nous en profitons pour les remercier pour leurs soutiens, leurs conseils et surtout leurs réactivités.

Malgré le manque de visibilité, nous avons communiqué très régulièrement la situation avec les collaborateurs qui ont été très rapidement mis en chômage partiel. Lorsque l’avenir est incertain, chaque petite action communiquée aux équipes redonne de l’optimisme et de l’espoir pour la suite des évènements. Dans cette crise, la gestion de l’humain est au cœur de la réussite de votre plan de relance. C’est à travers la collaboration et l’entraide que l’entrepreneur peut chercher l’énergie nécessaire pour être performant.

Il a fallu aussi gérer les contrats clients en cours et être proche de nos clients pour rassurer et trouver les meilleures solutions en fonction de chaque situation. Nous avons décidé de traiter nos clients au cas par cas pour garder notre approche d’accompagnement sur-mesure même dans une période difficile et exceptionnelle.

 

La période de confinement, menace ou opportunité ?

Il y avait deux options de voir cette période de confinement. L’arrêt total de CK Traiteur et Goudici sera difficile et ainsi une vraie menace pour la poursuite de nos activités ou bien celle-ci sera une opportunité pour prendre de l’avance sur nos projets d’amélioration continue et se différencier de nos confrères. Nous avons choisi la deuxième option !

Avec notre forte culture entrepreneuriale, nous savions qu’une période de confinement ne voulait pas dire « ne rien faire » bien au contraire. Le mot d’ordre entre les gérants était : ACTIONS, ACTIONS ET ENCORE ACTIONS !

Nous avons retravaillé notre image de marque à travers des nouvelles cartes et un nouveau site internet qui sera d’ailleurs mis en ligne dans les prochains jours. Nos process ont également été revus afin d’améliorer encore et toujours notre expérience client. Nous avons toujours comme ambition d’offrir un service unique pour nos clients et leurs convives. Nous avons également continué notre transformation digitale avec la mise en place de nouveaux outils digitaux afin d’améliorer le traitement de l’information en interne et collaborer plus efficacement.

Nous avons aussi travaillé sur deux scénarios (pessimiste et optimiste) pour gérer la reprise de nos activités. Ces scénarios étaient revus toutes les semaines en fonction de notre veille juridique et la collecte des informations des autorités politiques et administratives. Nous prenions en compte les sentiments et ressentis de nos clients, partenaires et fournisseurs face à cette situation. Cela nous a permis de construire petit à petit notre plan d’actions sanitaires et notre plan de reprise d’activités sans perdre trop de temps.

 

Reprise de notre activité

Depuis le 11 mai nous avons décidé de rallumer nos fourneaux pour l’activité Goudici en proposant une gamme de plateaux repas. Nous sommes très heureux de pouvoir reprendre notre métier et plutôt optimiste sur une reprise rapide de l’ensemble de l’activité de Goudici dans le respect du plan d’actions sanitaires mis en place. Toute l’équipe a été sensibilisé et respecte les gestes barrières au quotidien. Tous les matins, notre brigade cuisinent à la commande des produits locaux, frais et de saison, en respectant les strictes précautions sanitaires. Nos livreurs disposent de masques et du gel hydroalcoolique pour chaque livraison. La remise de vos commandes se fait sans contact. Des cartons isothermes sont également disponibles sur notre e-boutique, www.goudici.fr, pour respecter la chaîne de froid lors de la dépose.

Concernant l’activité CK Traiteur nous sommes dans l’attente d’information plus précise par les pouvoirs publics. Nous restons prudents et nous prévoyons une reprise d’activités professionnelles qui se fera lentement à partir de la deuxième quinzaine de juillet 2020. D’un point vue macroéconomique, il faut toutefois être lucide, cette période d’arrêt quasi total de l’économie aura un impact négatif sur notre activité de traiteur sur l’année 2020 jusqu’à fin mars 2021. Nous envisageons une reprise à la normale de nos activités au cours du deuxième trimestre 2021 en espérant un rebond de l’activité pour absorber une partie des pertes d’exploitations de l’année 2020. Nous mettrons l’énergie nécessaire pour aller dans ce sens !  Nous sommes plus que jamais motivés à reprendre notre mission qui sera toujours de vous satisfaire à travers le partage de notre passion culinaire et notre goût pour l’excellence opérationnelle…


EN SAVOIR PLUS  sur CK Traiteur.com et Goudici.fr

 

 

[Parole de Partenaire] SUP’DE COM : “Les enjeux s’axent autour de la pédagogie et de l’alternance”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Nous avons interrogé Eda Dogan, repsonsable du développement de SUP’DE COM, pour savoir comment l’école s’est adaptée à l’enseignement à distance et quel est l’enjeu pour eux à présent ? SUP’DE COM, Ecole Supérieure de Communication forme des stratèges de la communication globale on et off line et média et hors média depuis 20 ans. Présente dans 10 villes de France, le deuxième Campus en nombre d’étudiant se situe à Nantes.

 

Enseignement et pilotage pédagogique à distance

SUP’DE COM Campus de Nantes a fermé ses portes le lundi 16 mars. Afin de poursuite ses missions pédagogiques, notre école de communication a dû s’adapter à la situation. Dès le 16 mars les étudiants ont pu suivre les cours de chaque programme en ligne, avec un pilotage à distance par les équipes pédagogiques. La plateforme collaborative Microsoft Teams a été mise à disposition de tous les étudiants et intervenants. En complément, l’outil pédagogique My Learning Box, déjà utilisé par SUP’DE COM, permet de donner un accès à toutes les ressources numériques.

Le dispositif en place offre également la possibilité de passer les examens en ligne. Ils se tiennent à la date initialement prévue, sur une durée déterminée, avec dépôt des copies en ligne et une soumission systématique à un logiciel anti-plagiat (Urkund). Les examens oraux se déroulent quant à eux en visioconférence.

Avec toute cette mobilisation il a alors pu être possible de réaliser la totalité des cours prévus au sein des programmes pédagogiques. Nous comptabilisons aujourd’hui 7000 heures de cours réalisées sur tout le réseau.

Un référent pédagogique garantissait la fluidité de la communication et un accompagnement des étudiants et intervenants. Dans un bel esprit d’équipe, nous avons gardé un lien de proximité avec les étudiants lors de rendez-vous réguliers. Il était nécessaire de renforcer cette approche qui nous caractérise.

 

Maintien de l’orientation à distance et des admissions digitalisées

SUP’DE COM Campus de Nantes s’est aussi mobilisé auprès des futurs étudiants pour assurer un maintien des parcours d’orientation et d’admission à distance. Nous proposions depuis 2 ans déjà des épreuves d’admission en ligne. Aujourd’hui nous nous sommes appuyés sur notre expertise en proposant des admissions totalement digitalisées :

  • Dossier de candidature à remplir sur le site internet
  • Réalisation des épreuves écrites en ligne sur un site dédié
  • Réalisation de l’entretien de motivation en visioconférence (Skype, FaceTime, WhatsApp)

Pour accompagner les étudiants dans leurs phases d’orientation, nous avons mis en place des moments d’échanges sur les réseaux sociaux, comme Instagram avec l’utilisation des Instagram Live et des IGTV. Ces temps d’échanges nous ont permis de garder le lien malgré l’impossibilité de recevoir les jeunes et leurs parents sur les campus. Il était important pour nous de continuer à avoir cette démarche de pédagogie et d’accompagnement auprès de nos différents publics.

 

L’enjeu de l’alternance

Désormais, les enjeux s’axent autour de la pédagogie et de l’alternance. Il nous faut continuer à garder le lien fort qui nous unit au sein de l’équipe, mais aussi avec des étudiants et intervenants. L’année n’est pas terminée et la validation des diplômes est au cœur de nos aspirations et préoccupations. Nous avons pris conscience de l’importance de cette digitalisation qui ne cesse de se développer pour répondre à des besoins croissants. Il est possible avec une réelle expertise de proposer des cursus de de qualité tout en valorisant la formation on-line.

En complément, les équipes en charge de la relation aux entreprises seront elles aussi très sollicitées. Elles accompagnent les étudiants et les entreprises, dont les besoins ont ou vont évoluer, dans le but de favoriser l’alternance comme méthode d’apprentissage. Penser à l’avenir et rester à l’écoute sont devenus les maîtres mots. Au sein des programmes et des années de formations, l’objectif est de valoriser les approchent opérationnelles, stratégiques ou bien RSE. Nous avons construit SUP’DE COM avec les entreprises et nous continuerons d’être dans cette approche.

Pour conclure, la communication est toujours en permanente évolution et le contexte que nous vivons change notre paysage de référence. Nous demandons aux étudiants d’être créatifs, adaptables et à l’écoute… à nous maintenant de montrer l’exemple !

 


En savoir + sur le site de SUP’DE COM

Parole d’adhérente : Ingrid Baudry “Désormais toutes les entités ont compris l’importance de la communication”

Durant le confinement, l’APCOM a souhaité donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et sur le secteur de la communication. Rencontre avec Ingrid Baudry, directrice conseil et stratégie en communication indépendante.

 

Quelles est votre activité professionnelle ?
Je dirige l’agence conseil en communication Basiléo que j’ai créée en novembre 2019. J’exerce en tant qu’indépendante, tout en faisant appel à des talents sur certains métiers pointus du secteur quand c’est nécessaire. J’ai de la chance, je suis très bien entourée…
J’aime la communication, particulièrement quand sa finalité vise au bien commun. C’est d’ailleurs le fil rouge qui a guidé toute ma carrière. Cela me passionne de me plonger dans une thématique, de réfléchir avec et pour mes clients aux stratégies à mettre en œuvre pour leur donner les clefs d’une communication réussie.

 

Comment le confinement a-t-il modifié votre façon de travailler ?
Mon activité était quasi identique au début, plus calme depuis mi-avril. Je donne aussi des cours à des étudiants, j’ai dû revoir la façon de procéder en distanciel. Pour le reste, peu de changements finalement.
Je pratique le télétravail ou le travail nomade depuis déjà deux ans. Donc au début, mon quotidien professionnel était quasi identique, si ce n’est que j’avais de nouveaux coworkers à mes côtés, mes deux ados et mon mari ! Et puis, fin mars début avril, je travaillais sur de gros dossiers à rendre qui m’ont bien occupée. J’ai appris à maîtriser plusieurs logiciels de visio-conférence et à rationaliser mes prises de parole. Depuis mi-avril, j’ai vraiment pu approfondir certains sujets et me plonger dans des dossiers de fond. J’ai même, avec deux collègues, travaillé sur une toute nouvelle offre pour les entreprises qui sera bientôt prête.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
J’ai bon espoir que cela ait beaucoup moins d’impact négatif que les dernières crises économiques. Désormais, toutes les entités, quelles qu’elles soient, ont compris l’importance de la communication, notamment numérique, et de sa professionnalisation. Elles hésiteront à tailler dans ce budget pour faire des économies. Ce serait un très mauvais calcul à court, moyen et long terme…

 

Enfin, avez-vous une bonne nouvelle, un coup de cœur, une lecture,… à partager ?
Ce confinement a été l’occasion de se concentrer sur l’essentiel. Pour ma part, ça a été, notamment, la philosophie. J’ai écouté plusieurs émissions de radio sur le sujet et relu un livre que j’avais aimé il y a plus de vingt ans et dans lequel j’avais envie de me replonger : « Le monde de Sophie » de Jostein Gaarder. C’est un roman sur l’histoire de la philosophie, ça rend la philo très accessible et compréhensible. Une véritable évasion spirituelle !

Parole d’adhérente : Noémie BUFFAULT “Nous percevons un intérêt d’autant plus fort pour une communication de sens”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Noémie Buffault, experte en communication numérique, cofondatrice de l’agence LEKSI avec Inès Slama.

Quelles sont les conséquences du confinement sur votre activité professionnelle ?
La première conséquence, c’est que nous travaillons chacune depuis chez nous, donc nous nous appelons beaucoup plus souvent et notre Slack chauffe !
Nous avions pas mal de formations en présentiel prévues en mars et en avril. Heureusement, nous allons pouvoir les délivrer à distance, depuis nos bureaux éphémères aménagés dans un coin de nos appartements.

Quels avantages tirez-vous de cette nouvelle organisation ?
Nous sommes très connectées de base, donc le confinement n’a pas radicalement changé nos manières de faire ! Nous avons fait le choix de prendre du recul pour réfléchir à la vision de notre agence, cela a conforté notre positionnement responsable et notre volonté de travailler avec des acteurs locaux.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
Nous avons constaté une accélération de la transition digitale chez plusieurs clients. Quelques organismes de formation réticents à la formation à distance se sont laissés convaincre à la faveur du confinement. Nous percevons aussi un intérêt d’autant plus fort pour une communication de sens, qui fasse la part belle à l’engagement des entreprises et des institutions… ce dont nous avons absolument besoin vu le contexte.

Avez-vous un coup de cœur, une lecture à partager ?
Le podcast Les couilles sur la table qui consacre un épisode à la sous-représentation des femmes dans l’informatique.
Un article d’Adeline Viaud sur les stratégies les plus fréquemment utilisées par les greenwashers.
Et on livre d’autres coup de cœur dans notre article “Vu, lu, écouté chez LEKSI”.

Parole d’adhérent : Ronan Jannée “Allons de l’avant ! Avec de vrais et profonds changements plus sains et respectueux.”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Ronan Jannée, responsable Communication du service Achats Non Marchands du Groupe U Enseigne (Grande distribution).

Nous sommes en confinement depuis plusieurs jours, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?
L’activité a pu perdurer, et cela dans un contexte d’extrême tension pour les magasins, qui ont été très sollicités, surtout au début du confinement. Entre effet de “panique”, rupture de produits nécessaires à la sécurité de tous les employé.e.s de supermarchés, U Enseigne a su trouver une dynamique et une forte cohésion des différents services logistique, informatique pour assurer la continuité des services. Le télétravail partiel était en phase de test depuis novembre 2019 au sein du groupement et allait être déployé à une très grande partie des collaborateurs. Cela aura été un grand crash test qui s’est soldé par une très grande réussite, reconnue de tous. Bravo au groupement qui a su être en avance et anticiper une pratique qui va certainement se démocratiser fortement.

 

Comment cela-t-il modifié votre façon de travailler ? Quels avantages tirez-vous de cette nouvelle organisation ?
En télétravail depuis le début du confinement, j’ai renoué avec mon ex-job de freelance ! Cela a des avantages de pouvoir organiser son temps.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
La communication revêt des métiers pluridisciplinaires, difficile d’en faire une vision globale… Pour certains, rien n’a changé, le digital nomade (que je suis) peut réaliser un site internet depuis une plage de Nouvelle-Calédonie ou de son appartement nantais. En revanche, le secteur de l’événementiel ou des relations-publique sera plus compliqué.

Enfin, avez-vous un coup de cœur à partager ?
“Il y a autant de cerveaux qu’il y a d’idées, mais une seule question doit nous tarauder” : on fait quoi maintenant ? Et après ? Pour la suite ? On a peut-être aussi une chance folle et inouïe de repenser nos rapports sociaux, nos modèles économiques, nos rapports à nos “vieux” et entre les générations ? Allons de l’avant ! Avec de vrais et profonds changements plus sains et respectueux. Écrire l’après : la communauté TEDx Nantes invite à écrire ses souhaits/interrogations, sa vision du monde d’après. Un moyen de prendre des engagements et de construire une nouvelle ère…. ?

WordPress PopUp Plugin