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[Parole de Partenaire] SUP’DE COM : “Les enjeux s’axent autour de la pédagogie et de l’alternance”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Nous avons interrogé Eda Dogan, repsonsable du développement de SUP’DE COM, pour savoir comment l’école s’est adaptée à l’enseignement à distance et quel est l’enjeu pour eux à présent ? SUP’DE COM, Ecole Supérieure de Communication forme des stratèges de la communication globale on et off line et média et hors média depuis 20 ans. Présente dans 10 villes de France, le deuxième Campus en nombre d’étudiant se situe à Nantes.

 

Enseignement et pilotage pédagogique à distance

SUP’DE COM Campus de Nantes a fermé ses portes le lundi 16 mars. Afin de poursuite ses missions pédagogiques, notre école de communication a dû s’adapter à la situation. Dès le 16 mars les étudiants ont pu suivre les cours de chaque programme en ligne, avec un pilotage à distance par les équipes pédagogiques. La plateforme collaborative Microsoft Teams a été mise à disposition de tous les étudiants et intervenants. En complément, l’outil pédagogique My Learning Box, déjà utilisé par SUP’DE COM, permet de donner un accès à toutes les ressources numériques.

Le dispositif en place offre également la possibilité de passer les examens en ligne. Ils se tiennent à la date initialement prévue, sur une durée déterminée, avec dépôt des copies en ligne et une soumission systématique à un logiciel anti-plagiat (Urkund). Les examens oraux se déroulent quant à eux en visioconférence.

Avec toute cette mobilisation il a alors pu être possible de réaliser la totalité des cours prévus au sein des programmes pédagogiques. Nous comptabilisons aujourd’hui 7000 heures de cours réalisées sur tout le réseau.

Un référent pédagogique garantissait la fluidité de la communication et un accompagnement des étudiants et intervenants. Dans un bel esprit d’équipe, nous avons gardé un lien de proximité avec les étudiants lors de rendez-vous réguliers. Il était nécessaire de renforcer cette approche qui nous caractérise.

 

Maintien de l’orientation à distance et des admissions digitalisées

SUP’DE COM Campus de Nantes s’est aussi mobilisé auprès des futurs étudiants pour assurer un maintien des parcours d’orientation et d’admission à distance. Nous proposions depuis 2 ans déjà des épreuves d’admission en ligne. Aujourd’hui nous nous sommes appuyés sur notre expertise en proposant des admissions totalement digitalisées :

  • Dossier de candidature à remplir sur le site internet
  • Réalisation des épreuves écrites en ligne sur un site dédié
  • Réalisation de l’entretien de motivation en visioconférence (Skype, FaceTime, WhatsApp)

Pour accompagner les étudiants dans leurs phases d’orientation, nous avons mis en place des moments d’échanges sur les réseaux sociaux, comme Instagram avec l’utilisation des Instagram Live et des IGTV. Ces temps d’échanges nous ont permis de garder le lien malgré l’impossibilité de recevoir les jeunes et leurs parents sur les campus. Il était important pour nous de continuer à avoir cette démarche de pédagogie et d’accompagnement auprès de nos différents publics.

 

L’enjeu de l’alternance

Désormais, les enjeux s’axent autour de la pédagogie et de l’alternance. Il nous faut continuer à garder le lien fort qui nous unit au sein de l’équipe, mais aussi avec des étudiants et intervenants. L’année n’est pas terminée et la validation des diplômes est au cœur de nos aspirations et préoccupations. Nous avons pris conscience de l’importance de cette digitalisation qui ne cesse de se développer pour répondre à des besoins croissants. Il est possible avec une réelle expertise de proposer des cursus de de qualité tout en valorisant la formation on-line.

En complément, les équipes en charge de la relation aux entreprises seront elles aussi très sollicitées. Elles accompagnent les étudiants et les entreprises, dont les besoins ont ou vont évoluer, dans le but de favoriser l’alternance comme méthode d’apprentissage. Penser à l’avenir et rester à l’écoute sont devenus les maîtres mots. Au sein des programmes et des années de formations, l’objectif est de valoriser les approchent opérationnelles, stratégiques ou bien RSE. Nous avons construit SUP’DE COM avec les entreprises et nous continuerons d’être dans cette approche.

Pour conclure, la communication est toujours en permanente évolution et le contexte que nous vivons change notre paysage de référence. Nous demandons aux étudiants d’être créatifs, adaptables et à l’écoute… à nous maintenant de montrer l’exemple !

 


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Parole d’adhérente : Ingrid Baudry “Désormais toutes les entités ont compris l’importance de la communication”

Durant le confinement, l’APCOM a souhaité donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et sur le secteur de la communication. Rencontre avec Ingrid Baudry, directrice conseil et stratégie en communication indépendante.

 

Quelles est votre activité professionnelle ?
Je dirige l’agence conseil en communication Basiléo que j’ai créée en novembre 2019. J’exerce en tant qu’indépendante, tout en faisant appel à des talents sur certains métiers pointus du secteur quand c’est nécessaire. J’ai de la chance, je suis très bien entourée…
J’aime la communication, particulièrement quand sa finalité vise au bien commun. C’est d’ailleurs le fil rouge qui a guidé toute ma carrière. Cela me passionne de me plonger dans une thématique, de réfléchir avec et pour mes clients aux stratégies à mettre en œuvre pour leur donner les clefs d’une communication réussie.

 

Comment le confinement a-t-il modifié votre façon de travailler ?
Mon activité était quasi identique au début, plus calme depuis mi-avril. Je donne aussi des cours à des étudiants, j’ai dû revoir la façon de procéder en distanciel. Pour le reste, peu de changements finalement.
Je pratique le télétravail ou le travail nomade depuis déjà deux ans. Donc au début, mon quotidien professionnel était quasi identique, si ce n’est que j’avais de nouveaux coworkers à mes côtés, mes deux ados et mon mari ! Et puis, fin mars début avril, je travaillais sur de gros dossiers à rendre qui m’ont bien occupée. J’ai appris à maîtriser plusieurs logiciels de visio-conférence et à rationaliser mes prises de parole. Depuis mi-avril, j’ai vraiment pu approfondir certains sujets et me plonger dans des dossiers de fond. J’ai même, avec deux collègues, travaillé sur une toute nouvelle offre pour les entreprises qui sera bientôt prête.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
J’ai bon espoir que cela ait beaucoup moins d’impact négatif que les dernières crises économiques. Désormais, toutes les entités, quelles qu’elles soient, ont compris l’importance de la communication, notamment numérique, et de sa professionnalisation. Elles hésiteront à tailler dans ce budget pour faire des économies. Ce serait un très mauvais calcul à court, moyen et long terme…

 

Enfin, avez-vous une bonne nouvelle, un coup de cœur, une lecture,… à partager ?
Ce confinement a été l’occasion de se concentrer sur l’essentiel. Pour ma part, ça a été, notamment, la philosophie. J’ai écouté plusieurs émissions de radio sur le sujet et relu un livre que j’avais aimé il y a plus de vingt ans et dans lequel j’avais envie de me replonger : « Le monde de Sophie » de Jostein Gaarder. C’est un roman sur l’histoire de la philosophie, ça rend la philo très accessible et compréhensible. Une véritable évasion spirituelle !

Parole d’adhérente : Noémie BUFFAULT “Nous percevons un intérêt d’autant plus fort pour une communication de sens”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Noémie Buffault, experte en communication numérique, cofondatrice de l’agence LEKSI avec Inès Slama.

Quelles sont les conséquences du confinement sur votre activité professionnelle ?
La première conséquence, c’est que nous travaillons chacune depuis chez nous, donc nous nous appelons beaucoup plus souvent et notre Slack chauffe !
Nous avions pas mal de formations en présentiel prévues en mars et en avril. Heureusement, nous allons pouvoir les délivrer à distance, depuis nos bureaux éphémères aménagés dans un coin de nos appartements.

Quels avantages tirez-vous de cette nouvelle organisation ?
Nous sommes très connectées de base, donc le confinement n’a pas radicalement changé nos manières de faire ! Nous avons fait le choix de prendre du recul pour réfléchir à la vision de notre agence, cela a conforté notre positionnement responsable et notre volonté de travailler avec des acteurs locaux.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
Nous avons constaté une accélération de la transition digitale chez plusieurs clients. Quelques organismes de formation réticents à la formation à distance se sont laissés convaincre à la faveur du confinement. Nous percevons aussi un intérêt d’autant plus fort pour une communication de sens, qui fasse la part belle à l’engagement des entreprises et des institutions… ce dont nous avons absolument besoin vu le contexte.

Avez-vous un coup de cœur, une lecture à partager ?
Le podcast Les couilles sur la table qui consacre un épisode à la sous-représentation des femmes dans l’informatique.
Un article d’Adeline Viaud sur les stratégies les plus fréquemment utilisées par les greenwashers.
Et on livre d’autres coup de cœur dans notre article “Vu, lu, écouté chez LEKSI”.

Parole d’adhérent : Ronan Jannée “Allons de l’avant ! Avec de vrais et profonds changements plus sains et respectueux.”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Ronan Jannée, responsable Communication du service Achats Non Marchands du Groupe U Enseigne (Grande distribution).

Nous sommes en confinement depuis plusieurs jours, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?
L’activité a pu perdurer, et cela dans un contexte d’extrême tension pour les magasins, qui ont été très sollicités, surtout au début du confinement. Entre effet de “panique”, rupture de produits nécessaires à la sécurité de tous les employé.e.s de supermarchés, U Enseigne a su trouver une dynamique et une forte cohésion des différents services logistique, informatique pour assurer la continuité des services. Le télétravail partiel était en phase de test depuis novembre 2019 au sein du groupement et allait être déployé à une très grande partie des collaborateurs. Cela aura été un grand crash test qui s’est soldé par une très grande réussite, reconnue de tous. Bravo au groupement qui a su être en avance et anticiper une pratique qui va certainement se démocratiser fortement.

 

Comment cela-t-il modifié votre façon de travailler ? Quels avantages tirez-vous de cette nouvelle organisation ?
En télétravail depuis le début du confinement, j’ai renoué avec mon ex-job de freelance ! Cela a des avantages de pouvoir organiser son temps.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
La communication revêt des métiers pluridisciplinaires, difficile d’en faire une vision globale… Pour certains, rien n’a changé, le digital nomade (que je suis) peut réaliser un site internet depuis une plage de Nouvelle-Calédonie ou de son appartement nantais. En revanche, le secteur de l’événementiel ou des relations-publique sera plus compliqué.

Enfin, avez-vous un coup de cœur à partager ?
“Il y a autant de cerveaux qu’il y a d’idées, mais une seule question doit nous tarauder” : on fait quoi maintenant ? Et après ? Pour la suite ? On a peut-être aussi une chance folle et inouïe de repenser nos rapports sociaux, nos modèles économiques, nos rapports à nos “vieux” et entre les générations ? Allons de l’avant ! Avec de vrais et profonds changements plus sains et respectueux. Écrire l’après : la communauté TEDx Nantes invite à écrire ses souhaits/interrogations, sa vision du monde d’après. Un moyen de prendre des engagements et de construire une nouvelle ère…. ?

Parole d’adhérente : Charlotte MAZOYER “La communication reste un levier indispensable pour préserver la confiance et le lien avec ses publics”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Charlotte Mazoyer, chargée de la programmation événementielle  de la Nantes Digital Week.

Nous sommes en confinement depuis plusieurs jours, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?
L’activité n’a pas diminué, bien au contraire, il faut déployer encore plus d’énergie pour maintenir le lien avec les parties prenantes et continuer de construire l’événement. Les relations humaines sont encore plus importantes qu’avant. On ressent clairement le besoin de garder le lien dans l’équipe mais bien au-delà aussi. Faut dire que les visios changent le rapport aux autres, en s’invitant chez les uns les autres, ça rapproche. 🙂

Comment cela-t-il modifié votre façon de travailler ? Quels avantages tirez-vous de cette nouvelle organisation ?
Il a fallu se créer de nouveaux repères, organiser les postes de travail à la maison, pousser quelques meubles, bichonner la box internet et racheter du café. Le quotidien s’est par contre fortement transformé, liant vie pro et perso. Nos familles vont enfin comprendre à quoi ressemble notre métier ! 😉 Et il est vrai que les afterworks me manquent, ça me parait si lointain.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
A mon sens, la communication reste un levier indispensable pour préserver la confiance et le lien avec ses publics. J’espère que les Directions sauront mettre les moyens, notamment humains, pour préparer la reprise et ajuster les plans de com. Et enfin, j’ai espoir que ce ne sera pas la course à la promo, que l’on arrivera à garder du sens et capitaliser sur les valeurs responsables qui se sont dégagées pendant cette crise inédite.

Enfin, avez-vous une bonne nouvelle à partager ?
Une bonne nouvelle ? Toutes les formes de solidarité que l’on voit émerger (fière d’être nantaise), la force du local, le relationnel qui joue un rôle essentiel, le rapport à l’humain, à la nature qui prend une nouvelle forme… autant de prises de conscience qui ont été accélérées et qui ont tout intérêt à perdurer. Ça donne de l’espoir !

Parole d’adhérente : Martine LURIOT “Chacun derrière son ordinateur et de chez lui a dû apporter sa pierre à l’édifice”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et sur le secteur de la communication. Rencontre avec Martine Luriot, en correspondante entreprises-partenariats pour la Fondation de France Grand Ouest.

Nous sommes en confinement depuis plusieurs jours, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?

Depuis le début de l’épidémie, la mobilisation a été forte pour les équipes de la Fondation de France Grand Ouest, il y avait urgence !
Chacun derrière son ordinateur et de chez lui a dû apporter sa pierre à l’édifice. D’une part, une collecte spécifique a été lancée auprès des particuliers et des entreprises qui ont répondu rapidement présents.
D’autre part, les soutiens ont été ciblés sur :
– L’aide aux personnels soignants, en milieu hospitalier ou non
– Les projets de recherche médicale
– Les actions des acteurs de terrain et associations qui œuvrent auprès des plus vulnérables
Plus de 23 millions d’euros ont déjà été collectés au niveau national et sur notre territoire, c’est 25 projets impliquant 50 établissements qui ont pu être mis en œuvre très rapidement. Par exemple : Achat de respirateurs et de matériel médical pour lutter contre l’épidémie pour le CHU de Nantes, Accompagnement d’EHPAD dans leur lutte contre les effets négatifs du confinement et le renfort de personnel, Maintien de l’école pour les enfants victimes de violence …

Quel rôle a joué la communication ?

La communication a été centrale et s’est manifestée dès les premiers jours du confinement alors que chacun avait encore du mal à réaliser. C’est une soirée spéciale sur France 2 le 24 mars « Ensemble avec nos soignants » qui a donné le top départ de notre action.
Depuis nous avons enregistré de nombreux partenariats media pour faire connaitre notre démarche et susciter les dons.

Enfin, avez-vous une bonne nouvelle, un coup de cœur, une lecture,… à partager ?
95 000 donateurs déjà engagés aux côtés à la Fondation de France, la générosité est bien présente et ça fait chaud au cœur.
Je suis frappée aussi par l’adaptabilité et l’inventivité des associations que nous soutenons pour répondre au plus près aux besoins des plus démunis.
#tousuniscontrelevirus

Parole d’adhérente : Nathalie Vuarchex “La crise met un coup de projecteur sur une communication qui fait sens”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et sur le secteur de la communication. Rencontre avec Nathalie Vuarchex, consultante communication chez Les Pétroleuses, agence de communication dédiée aux projets environnementaux et sociétaux.

Nous sommes en confinement depuis plusieurs jours, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?
Nous poursuivons les commandes en cours : identité, logo, site internet… Quelques nouveaux contacts également, car des entreprises profitent de l’arrêt provisoire de leur activité pour s’interroger sur leur communication. Mais beaucoup de nos clients réguliers (entreprises naissantes, secteur du tourisme…) sont inquiets face à leur incertitude économique.

Comment cela-t-il modifié votre façon de travailler ?
Travaillant régulièrement avec des clients à distance, mon mode de travail n’a pas réellement changé. En revanche toutes les interactions qui me dynamisent – le bureau au Solilab, ou les événements comme ceux de l’APCOM 😉 – ont disparu. Même si le digital permet de maintenir le lien, il ne remplace pas la richesse, la subtilité et la chaleur des rencontres informelles.

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?
Des allocutions du président de la république, aux messages de santé publique sur le coronavirus, aux informations transmises aux citoyens, aux salariés, aux clients, aux partenaires… La démonstration est faite du rôle essentiel de la communication. Et s’il fallait encore le prouver 😉 de son corollaire : le professionnalisme. La crise met un coup de projecteur sur une communication qui fait sens. En ces circonstances, seule la communication répondant vraiment à un besoin est audible.

Enfin, avez-vous un coup de cœur à partager ?
Mise en place rapidement par Nantes métropole, https://metropole.nantes.fr/nantes-entraide permet de proposer son aide ou à contrario d’en demander. Le service communication de Nantes a pensé à tous les moyens de diffusion : Facebook Nantes entraide, téléphone 02 40 41 90 00 et affichage.

Parole d’adhérente : Delphine Derouet “l’occasion de mettre l’accent sur la communication interne”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et sur le secteur de la communication. Rencontre avec Delphine Derouet, chargée de projets communication au sein du groupe familial Fidel Fillaud, un distributeur d’emballages (flacons, jerricans, seaux…) qui emploie 150 personnes, réparties sur 6 sites différents.

Nous sommes en confinement depuis plusieurs jours, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?
Depuis le 17 mars dernier je suis en télétravail (et en support de ‘collège à la maison’ !). Les 2 premières semaines ont été très intenses et depuis l’activité se maintient. En effet, si certains projets en cours sont ajournés (participation salon, événement interne, rédaction d’articles pour le web…) d’autres émergent afin de mieux coller aux attentes du moment.

Comment cela-t-il modifié votre façon de travailler ?
En règle générale, une grosse partie de mon temps est consacré à la communication externe. Et bien que celle-ci reste indispensable en ‘période de crise’, j’ai pensé que c’était l’occasion où jamais de mettre aussi l’accent sur la communication interne (malheureusement souvent reléguée au second plan par manque de temps).
C’est pourquoi j’ai dédié la quasi-totalité des 2 premières semaines de mon confinement professionnel à la mise en place d’une rubrique spéciale sur notre site Intranet. Sa vocation : rappeler les consignes actuelles, informer régulièrement sur la situation, transmettre les messages d’encouragement du PDG et permettre aux salariés de partager des photos ou de mettre en avant les initiatives solidaires de clients. Son but : garder le lien, maintenir la motivation et démontrer l’intérêt de notre Intranet !

Côté communication externe, nous avons ajusté le discours avec pour mot d’ordre : pas de communication produit pure. Nous nous concentrons principalement sur l’envoi d’emailing clients empathiques, informatifs et rassurants et sur la présence LinkedIn avec des posts dans lesquels notre activité et nos produits sont évoqués ‘en filigrane’.

Enfin, avez-vous une bonne nouvelle, un coup de cœur, une lecture,… à partager ?
La période actuelle se révèle être une belle vitrine pour ma fonction, et ça c’est plutôt une bonne nouvelle ! J’ai le sentiment que beaucoup de monde dans l’entreprise comprend mieux l’utilité, voire l’importance de la communication en interne, comme en externe.

Enfin un coup de cœur (encore et toujours) pour les comédiens et comédiennes de l’association Le Rire Médecin : en ce moment, les clowns n’ont plus physiquement accès à l’hôpital mais ils parviennent malgré tout à ‘s’incruster’ dans les services pédiatriques grâce à la ‘magie’ du digital…

Parole d’adhérent : Olivier Pohardy “Les étudiants ont besoin des pros”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses membres pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Olivier Pohardy, administrateur de l’APCOM et responsable de spécialisation à Audencia SciencesCom.

Nous sommes en confinement depuis plusieurs semaines, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?

Notre bâtiment, le Mediacampus, est vide d’étudiants, de profs et d’intervenants, de personnels administratifs et de visiteurs. Mais tout le monde bosse de chez lui ! Nous avons passé quasiment tous les enseignements en distanciel en une semaine. C’est une sorte d’exploit… L’une de nos principales préoccupations aujourd’hui, ce sont les suspensions et arrêts de stage. Ou encore le télétravail, utile pour des pros mais pas pleinement satisfaisant pour les étudiants qui doivent découvrir l’entreprise, la complexité de sa culture, ses pratiques professionnelles… Expérimenter les méthodes et outils sur le terrain est indispensable. Malgré les difficultés économiques, les entreprises devront dès que possible poursuivre leur investissement dans la formation des jeunes et ouvrir à nouveau leur porte.

 

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?

Nos contacts permanents avec de nombreux professionnels montrent évidemment un fort impact sur les activités de communication. A court terme, et au niveau des agences, le coup est dur pour beaucoup d’activités, notamment l’événementiel. D’autres, centrés sur le conseil et maîtrisant bien les questions de communication de crise, sont au contraire très sollicitées. Au niveau des services de communication, les responsables de communication sont au front auprès des directions. A moyen terme, il serait hasardeux d’être péremptoire. Contrairement aux crises du passé qui ont été particulièrement durs pour les activités de communication, celle-ci est dure… pour toutes les fonctions de l’entreprise ! La communication s’est professionnalisée. Elle est de moins en moins cosmétique. La gestion des tuyaux et supports numériques, si importante aujourd’hui, est, pour une part, affaire de communicants et de pros des contenus. Par ailleurs, des thématiques lourdes comme la RSE impliquent des prises de positions de la part des entreprises. Ainsi, à terme, nos activités restent très porteuses… à condition, toutefois, d’être créatif, agile et réactif, à condition d’être ouvert aux évolutions de la société, à condition d’être à l’écoute de nos parties-prenantes… Et à condition de recruter des jeunes diplômés en communication bien formés !

Pour finir sur une note plus légère, avez-vous un coup de cœur à partager ?

Le coup de cœur du moment :  j’ai la grande chance d’avoir un jardin. Quand, lassé du télétravail, des notifications incessantes, des réunions à distance, quand, rincé de manœuvrer dans les arborescences des applications de construction de cours en ligne, alors je regarde par ma fenêtre et je contemple les loopings d’un couple de pinsons dans le cerisier, poursuivi à l’occasion par une équipe de mésanges charbonnières. Agilité, réactivité (comme le communicant), élégance, beauté (comme le communicant : euh… pas forcément). Bref, cinq minutes de petits oiseaux et je peux repartir télétravailler. Ça va mieux.

Parole d’adhérente : Laurence Clamageran “Un travail inédit face à une crise inédite”

En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses adhérents pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Laurence Clamageran, chargée de communication au sein d’une entreprise qui agit pour la prévention et la santé et sécurité au travail dans les industries extractives.

Comment s’organise votre activité durant le confinement ?

Je suis en télétravail et j’ai du adapter mon rythme en fonction des besoins. Le secteur d’activité de mon entreprise nous impose d’être présent face à cette crise sanitaire pour répondre en matière de prévention à nos clients et leur apporter des outils de communication applicables tout de suite. Un travail inédit face à une crise inédite.

Le télétravail demande une rigueur plus importante. Il a le travers d’avoir du mal à décrocher de ses mails et autres infos pro. L’espace temps s’est arrêté, quel jour sommes nous, quelle heure est-il,….

 

Selon vous, quels seront les impacts de cette crise sur nos métiers et le secteur de la communication ?

Le premier est la force de notre action et notre réaction pour informer, rassurer, apporter des solutions . Demain nous devrons communiquer encore plus, plus vite, plus clairement et plus largement.

 

Enfin, avez-vous une bonne nouvelle, un coup de cœur à partager ?

La solidarité et l’engagement de nos entreprises françaises … un coup de cœur pour tous ceux qui ont su agir et réagir pour apporter des solutions (les parfumeurs, décathlon, …).

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