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Retour sur “How le Why ? Comment mettre en oeuvre, déployer et rendre concrète sa raison d’être auprès de ses parties prenantes ?”

La question de la « raison d’être » est devenue un enjeu majeur de nos jours pour les entreprises. Pour mieux connaître sa finalité ainsi que son importance, nous avons pu apprécier la mise en perspective et l’incarnation d’un carré magique d’expertes de la communication. 

« How le why ? » Comment valoriser cette raison d’être ? Une question mise à l’honneur durant cette table ronde menée par quatre figures féminines : Alice Thiriet (Idéa), Audrey Nicolas (DVINE), Anne-Laure Guihéneuf (Déclic) et Magali Barbey(ASI). 

Nous reviendrons sur leurs expertises ainsi que sur leurs expériences, afin de mieux comprendre les démarches internes et externes à mettre en place pour valoriser cette raison d’être auprès de toutes les parties prenantes.

Pour mieux vous projeter lors de ces développements, voici la raison d’être de chacune de leur entreprise :

  • Pour Idéa :

    “Osons construire ensemble des solutions responsables pour aujourd’hui et demain.”

  • Chez dVine :

    “Valoriser chaque terroir pour vivre un moment d’exception.”

  • Chez ASI :

    “Agir pour un monde numérique et responsable au service de l’humain.”

  • Et pour Déclic :

    “Contribuer à rendre le territoire plus performant et plus durable.”

 

Comment les entreprises mettent-elles en avant leur raison d’être ? Et par quoi commencer ? 

Selon Anne-Laure Guihéneuf, directrice associée de Déclic, Cabinet de conseil en RSE, l’engagement des entreprises dans ce domaine commence souvent par un « déclic » – toute ressemblance avec le nom de la société serait tout sauf fortuite 😉. C’est la prise de conscience du chef d’entreprise sur l’importance de la RSE qui fait bouger les choses au départ.

Mais par quoi commencer ?

Anne-Laure explique qu’il faut «Toujours commencer par un diagnostic.Il est nécessaire de faire un point sur sa raison d’être. Cela va permettre d’avoir une vision claire sur toutes les actions à mener. La plupart des entreprises font des actions en one shot et sans démarche. Cette raison d’être va permettre d’ancrer la RSE au cœur de l’entreprise et d’inscrire chaque action dans une démarche à long terme.

À partir de cette raison d’être, il sera possible de travailler sur un axe stratégique incluant les parties prenantes internes et externes de l’entreprise. La locutrice souligne également qu’il est indispensable d’utiliser la matrice des enjeux communautaires. Cette matrice est fondée sur 5 piliers : social, environnemental, économique, territorial et gouvernance.

Anne-Laure nous donne ensuite ces conseils : « Tout d’abord, il faut travailler avec 5-6 sujets clés sur une durée de 18 mois à 2 ans. Il faut se projeter sur des enjeux qui seront réellement impactants pour la société. Pour finir, il est nécessaire de travailler directement sur le business model. »

Comment intégrer la raison d’être dans la communication interne et externe ?

Selon Audrey Nicolas, chargée de recrutement et de marque employeur chez dVine, « système professionnel de service de Grands Vins », la « raison d’être », sur le plan de la communication interne, passe en priorité par la réalisation de temps privilégiés avec les collaborateurs.

Avec, notamment, une réunion mensuelle avec tous les collaborateurs afin de parler des chiffres, évolution des objectifs, recrutements, etc. Le but ici est d’inclure chaque partie prenante de l’entreprise. Étant donné que la communication passe surtout par le quotidien dans l’entreprise, Audrey souligne l’avantage que son entreprise fonctionne en « open space », ce qui fait que les co-fondateurs peuvent être disponibles, transparents, et installer une proximité immédiate avec les collaborateurs.

Concernant la communication externe, lors des périodes de recrutement, les entreprises cherchent des collaborateurs qui partagent leurs valeurs. Elles doivent donc communiquer intensivement sur leur raison d’être afin de trouver de nouveaux collaborateurs dont les valeurs correspondent à celles de l’entreprise.

Audrey nous a énoncé différentes manières de communiquer lors d’une campagne de recrutement : la participation à des évènements locaux au niveau du recrutement pour avoir le temps de bien communiquer sur la raison d’être auprès des potentielles recrues ; ou bien la communication sur la vie en interne au sein de l’entreprise sur des plateformes comme « Welcome to the jungle », afin de permettre un rapprochement immédiat avec leurs valeurs respectives.

Comment fidéliser et transmettre la raison d’être à nos collaborateurs ?

Comme chez Idéa, il est possible de définir sa raison d’être de manière collaborative, avec des groupes de travail. Il est important de challenger les collaborateurs autour de cette co-construction. Cela permet de développer un sujet incarné par tous et non un simple discours.

Idéa et dVine ont montré qu’il était possible de promouvoir la cooptation. En effet, pour chaque personne cooptée, les collaborateurs recevront une prime, des chèques-cadeaux ou les fonds nécessaires pour l’association de leur choix.

Chez Idéa, le responsable RSE va à la rencontre des collaborateurs, pour leur faire prendre conscience des actions qu’ils font au quotidien et de celles qu’ils peuvent mettre en place.

L’entreprise dVine a bien compris l’importance de fidéliser les collaborateurs autour de la « raison d’être », en diffusant celle-ci en interne : auprès du management, mais aussi en mettant en accord tout le processus de recrutement et de fidélisation.

D’après Audrey, « grâce à ces ateliers autour de la raison d’être, on reçoit des idées à l’initiative des collaborateurs pour participer à la croissance de l’Entreprise ».

De son côté, ASI souhaite sensibiliser les collaborateurs à la mobilité douce, notamment en développant un réseau de covoiturages. Mais aussi sur la fabrication des outils numériques, en mettant en place des fresques permettant de mieux comprendre ces nouveaux enjeux.

Chez ASI, le taux de contribution autour de la raison d’être ne fait que croître. Notamment, avec la création d’une « team RSE ». En effet, 35 volontaires actifs organisent des actions fréquentes autour de cette notion et de la raison d’être de l’entreprise (par exemple, le passage de film sur le handicap pendant la pause du midi).

 

Il est important de retenir que définir sa « raison d’être » est essentiel pour une entreprise. 

Ainsi, celle-ci doit élaborer des stratégies pour l’inclure dans sa communication aussi bien externe

qu’en interne, pour une homogénéité optimale. Elle permettra notamment de fidéliser ses

collaborateurs, de recruter en totale cohérence, et d’assurer un avenir plus serein pour l’entreprise. 

 

Un grand merci aux plumes d’étudiantes de notre partenaire Sup’de Com qui ont coécrit cet article  : Solenn KERBOUL & Capucine GERARD

 

 

Assemblée générale 2022

Adhérents, participez à ce temps fort et convivial de notre association !

L’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2022 de l’APCOM se tiendra le mardi 10 mai 2022 aux Studios de l’Île chez MSTREAM, Promenade Europa à Nantes. Elle se poursuivra dans la convivialité par un cocktail dînatoire de notre partenaire CK traiteur.

L’ordre du jour retenu pour l’assemblée est le suivant :

  • Rapport moral et financier,
  • Bilan d’activités 2021,
  • Présentation des statuts modifiés
  • Vote des nouveaux montants des cotisations
  • Élection de 4 membres du Conseil d’Administration.

Découvrez ici les candidatures de : Landry Chiron, Ronan Jannée, Amélie Lafleur et Catherine Ramain.

Votre participation et votre vote sont indispensables pour le bon fonctionnement de notre association. Nous comptons sur votre présence !

Toutefois, en cas d’indisponibilité, le vote par procuration est possible en nous adressant un Pouvoir assemblée générale APCOM 2022 complété pour vous faire représenter par un adhérent de votre choix.

Pour rappel, seuls les membres à jour de leur cotisation peuvent y participer et que, conformément à nos statuts, un quorum du ¼ des membres à jour de leur cotisation est exigé. Les délibérations sont prises à la majorité relative des membres présents ou représentés.

Pour faciliter l’organisation de cette assemblée, nous vous remercions de vous inscrire ICI au préalable. 

Retour sur APCOM PITCH : Comment réussir son pitch ?

Comment réussir son pitch ? Voilà une belle mise en abîme pour lancer le 1er APCOM PITCH. Merci à Vincent Gaborit-Joly qui a partagé son expérience et ses conseils avec les membres APCOM à travers 10 commandements. Nous espérons que vous aurez retenu les clés pour vos prochaines prises de parole en public. En résumé, n’oubliez pas :
– Préparez votre intervention
– Vous êtes le message
– Restez vous même ! Gardez le sourire, maîtrisez votre gestuelle. Le public est toujours bienveillant 🙂
Un grand merci à Ingrid Baudry Menand qui a préparé avec Vincent Joly ce webinaire.
Qui sera partant pour animer le prochain APCOM PITCH ? Vous êtes adhérent.e APCOM et vous souhaitez proposer un pitch à nos membres, contactez-nous : contact@ap-com.com

Le podcast, un contenu à imagination ajoutée

Comment le podcast doit-il entrer dans la stratégie de contenus des marques ? Et comment peut-il déployer l’émotion contenue dans la raison d’être et d’agir des marques ?
Avec les réponses pratiques des invités de la table-ronde du 10 décembre, nous avons tenté de répondre à ces questions. Résumé en 3 conseils. 

    1. Créer un univers audio
      Inutile de penser 5 minutes réussir à bricoler votre podcast à la maison. De la qualité de la production technique aux conseils et propositions que vous obtiendrez sur les différents formats éditoriaux en passant par le concept global et la présence sur les plateformes de diffusion, le podcast est un outil qui demande des compétences spécifiques. Ce n’est pas juste une voix, c’est un univers.
    2. Imaginer la campagne
      Du choix des plateformes aux canaux de diffusion, le podcast doit être poussé pour trouver sa cible. Déployez toujours une campagne de promotion pour attirer votre audience et l’élargir au fur et à mesure des épisodes. En vous appuyant sur une stratégie réseaux sociaux et des relations presse. Vos collaborateurs sont aussi des ambassadeurs du contenu. Appuyez-vous sur eux.
    3. Donner de votre âme
      En intégrant le mix-content de votre marque, le podcast raconte votre entreprise directement à ses auditeurs. Il permet donc de gagner en proximité et en crédibilité avec vos audiences. Ce format obligeant à aller davantage à l’essentiel, il constitue aussi un appel à l’imaginaire très fort lorsque vous traitez de sujets qui font le cœur de l’entreprise. Exemple : la biométhanisation pour GRDF, l’innovation pour Lacroix Electronics. C’est un canal qui donne du supplément d’âme à la marque.

 

Merci à nos invités autour de la table pour parler podcast :
Christophe Artous, producteur de contenus audios et fondateur de Tokson studio
Jordi Soudé, journaliste à Com & Medias et producteur et auteur des podcasts Une vie de com et Numérique. Les femmes au pouvoir.
Estelle Debray, responsable communication de Lacroix Electronics
Boris Lemasson, fondateur et directeur éditorial Alvéole
et Baptiste Orinel, responsable communication et relations presse de GRDF Pays de la Loire.

 

Conseils et coups de cœur podcast des invités et de l’équipe APCOM

Emma
Un podcast baladeur qui invite à la découverte de notre beau pays.

Laurence
Un podcast qui raconte de grands hommes, de grands moments et de grands monuments

Gisèle
Des histoires pour enfant en musique

Yvonnick
Un podcast avec des interviews d’entrepreneurs

Cédric
Sans contrôle, le podcast 100 % FC Nantes

Christophe
Le podcast qui donne des leçons de vie

Boris
le podcast qui écoute l’Amazonie

Jordi
Ecouter  la communauté des fans de la création audio et de podcast à Nantes

Estelle
Sage-Meuf, la maternité et ses tabous

Baptiste
Le festival des Transmusicales

Ingrid
Demain & Durable. Avec des acteurs du territoire qui font bouger le monde pour l’améliorer

Muriel

Le pOD, le podcast de l’agence Ouest Digital qui décortique les problématiques des médias sociaux

[Parole de partenaire] Sylvie Chancelier “Audencia SciencesCom a pu constater une forte proximité avec ses communautés”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Sylvie Chancelier, directrice d’Audencia SciencesCom.

Les établissements d’enseignement supérieur sont fermés depuis mi-mars et ne rouvriront pas avant l’été, quelles sont les conséquences sur votre activité professionnelle ?

Dans les établissements d’enseignement supérieur, l’activité a toujours été maintenue, dès l’annonce de la fermeture des campus qui a précédé de quelques heures le confinement général, nous avons organisé la continuité pédagogique, avec l’ensemble des équipes. Le passage à l’enseignement à distance a pu être possible en seulement 5 jours grâce à l’investissement de tous les professeurs et vacataires, mais également au soutien du pôle d’innovation pédagogique d’Audencia et à la grande flexibilité des collègues de la scolarité. Dans un programme comme Audencia SciencesCom, la place des projets et applicatifs impliquant des entreprises est très importante. Ces projets se font le plus souvent en équipe, avec l’accompagnement d’experts professionnels, je suis très fière de pouvoir dire que même ces mécaniques complexes ont pu être adaptées au distanciel, les étudiants ont vraiment joué le jeu et nous disent finalement que le distanciel a favorisé l’interaction avec les enseignants ! Je crois que nous avons malgré nous inventé un mode communicationnel encore plus direct avec les étudiants pour qui les échanges digitaux sont monnaie courante.

Comment cela a-t-il modifié votre façon de travailler ? Quels avantages tirez-vous de cette nouvelle organisation ?

Nous avons la chance d’être dans un environnement où l’innovation fait partie de notre ADN, d’une part parce que nous nous adaptons en permanence aux évolutions d’accès à la connaissance des jeunes que nous formons, d’autre part, parce que les métiers de la communication et des médias auxquels nous préparons nos étudiants sont fortement impactés par les évolutions technologiques. En conséquence, nous étions déjà équipés d’outils collaboratifs et de plateformes pédagogiques digitales, ce qui a vraiment changé est qu’elles sont devenues notre quotidien, nous sommes tous monté très vite en compétence quant à leur utilisation avancée !

Le fait que le distanciel se passe très bien dans l’ensemble, à la fois pour les réunions d’équipe, l’accompagnement des étudiants et pour l’enseignement, nous fait réfléchir à la suite, à la meilleure intégration du digital dans nos pratiques. Finalement cette période nous aura certainement fait gagné quelques années !

Comment voyez-vous la suite ? Une bonne nouvelle à partager ?

La suite comporte encore des incertitudes, nous avons collectivement appris à apprivoiser les données évolutives et fluctuantes, la phase d’inquiétude semble passée, maintenant l’heure est à envisager l’année académique suivante. Nous travaillons sur différents scénarii, cela mobilise notre agilité et nos capacités de projection. Nous avons tous à cœur de retrouver les collègues et surtout les étudiants !

Pour finir, une bonne nouvelle ? Plus que jamais Audencia SciencesCom a pu constater une forte proximité avec ses communautés. Nous avons vu une mobilisation importante de nos diplômés, par exemple. Nous espérons que la force du réseau permettra d’atténuer les effets de la crise pour nos jeunes diplômés.


En savoir + : Audencia SciencesCom

[Parole de Partenaire] Caroline Prouvost “J’espère que cette période nous aidera à revaloriser nos métiers”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Caroline Prouvost, Directrice artistique, designer graphique et illustratrice indépendante qui travaille à Nantes en tant que freelance depuis 11 ans.

Quel est votre savoir-faire ?

Mon cœur de métier est la création. J’accompagne mes clients pour qu’ils se racontent par l’image… Pour cela, je leur propose des solutions visuelles, des territoires graphiques, du brief au résultat final. Je conçois et réalise des outils de communication visuelle imprimés ou numériques : identité visuelle, charte graphique, documents d’édition, campagne publicitaire, affiches, bannières web… ainsi que les supports autour d’un événement, d’une exposition… Je fais aussi de l’illustration, souvent en lien avec de la mise en page.

Votre approche du métier ?

Un bon visuel est une réponse adéquate à une problématique de communication, en accord avec les valeurs du client et en pensant à l’utilisateur final. Pour cela, je privilégie l’écoute attentive des besoins, une vision globale, la compréhension de l’environnement professionnel et la clarification des enjeux. L’idéal est de commencer par la conception des fondations, c’est-à-dire l’identité visuelle, avant de décliner des outils de communication. De manière générale, le sens, la simplicité, et la clarté guident mon travail.

Comment vivez-vous la période actuelle ?

Actuellement je télétravaille, mais il me tarde de retrouver mon coworking au Village by CA Atlantique Vendée (Nantes), un accélérateur de startups très propice aux échanges et aux synergies. J’invite d’ailleurs les startups à candidater pour être accompagnées ! Au niveau des projets, certains ont été adaptés, d’autres reportés, j’ai su faire preuve de souplesse, d’adaptabilité, trouver de nouvelles solutions… Les liens avec mes commanditaires se sont renforcés, nous nous sommes mutuellement soutenus ! J’ai de la chance, mon expérience mutisectorielle me permet d’avoir régulièrement de nouvelles sollicitations. Dans cette période intense si questionnante, je constate que nous avons besoin les uns des autres, je suis très mobilisée et je me sens plus que jamais utile !

Le moment que nous vivons est très difficile pour les designers, les illustrateurs, les créatifs… qui sont pourtant indispensables, nous sommes entourés de leur travail : «Les designers œuvrent partout, des espaces aux objets, des services aux messages visuels et sonores. Ils contribuent à la création de richesses et à l’innovation dans tous les secteurs économiques : le commerce, l’industrie, la santé, la culture, l’éducation, l’événementiel, la communication, le tourisme, les services, le luxe, les transports, l’automobile, la banque, l’assurance… Les designers sont un maillon essentiel des industries créatives, dont le chiffre d’affaires global représente, par exemple, le double de celui de l’industrie automobile», comme nous le rappelle l’Alliance Française des Designers. J’espère que cette période nous aidera à revaloriser nos métiers, mal (re)connus en France, et que les artistes-auteurs pourront vivre convenablement de leur savoir-faire, essentiel à mon sens à la reprise économique.

 


Pour en savoir + :  Carolineprouvost.fr

 

[Parole de Partenaire] Vins de Nantes “Notre enjeu en communication : créer le réflexe des Vins de Nantes dans notre région”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec François Robin, délégué communication pour la Fédération des Vins de Nantes.

Les Vins de Nantes représentent 450 exploitations sur 10 000 hectares avec environ 50 millions de bouteilles vendues par an dont 20% à l’export. Les vins sont principalement commercialisés sous AOC et IGP avec le Muscadet en fer de lance.

Depuis le début du confinement, l’activité s’est maintenue dans les vignes et aux chais pour préparer la récolte 2020 qui s’annonce magnifique. En revanche, le commerce est très sévèrement impacté avec la fermeture des restaurants et les annulations de salons professionnels et grand public. En dépit de quelques opérations de drive et de livraison à domicile, la vente au caveau s’est effondrée. Seuls les circuits cavistes, superettes et grande distribution ont pu maintenir quelques volumes pour la consommation à domicile.

Un plan de filière nationale doit permettre d’atténuer les difficultés de trésorerie, couplé avec les aides des Pouvoirs Publics. En complément, la Fédération prépare un programme de relance en déployant un soutien fort de communication pour créer notamment le réflexe des Vins de Nantes dans notre région.


En savoir + sur le site de la Fédération des Vins de Nantes : Muscadet.fr

[Parole de Partenaire ] Audencia Executive Education “La mise en place des formations à distance a été un vrai challenge”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Lucie Maréchal, responsable carrière et formation à Audencia Executive Education.

A Audencia Executive Education le confinement a été très intense. Nous avons dû rapidement adapter nos cours à distance, mettre en place de nouvelles offres sur notre site internet pour cette période et passer tous nos événements en format digital. Il a fallu également rassurer tous les participants actuels et les entreprises sur notre capacité à continuer nos formations. Une nouvelle dynamique de travail a été mise en place avec efficacité dès l’annonce mi-mars. Nous sommes tous en télétravail, nous organisons des réunions virtuelles plusieurs fois par semaine et nous faisons passer les entretiens de recrutements par téléphone.

La mise en place des formations à distance a été un vrai challenge pour mes collègues du service opération. En effet, il a fallu en peu de temps, qu’elles s’adaptent aux plateformes, qu’elles forment tous les intervenants et participants aux outils. Elles ont beaucoup accompagné les formateurs pour adapter leurs supports de cours pour du distanciel afin qu’il soit aussi qualitatif qu’en présentiel. Elles ont également dû revoir les dates de formations et les horaires pour un système plus souple en lien avec les contraintes du confinement.

Pour nos services marketing et communication, ils ont dû revoir toute la communication et les événements pour les six prochains mois. Le site internet a été adapté à la situation ainsi que nos mailings. Il a été développé en lien avec des intervenants volontaires, des vidéos de conseils gratuits pour les entreprises afin de les aider durant cette période. Cela leur a demandé beaucoup de réactivité et d’adaptabilité, une veille sur les différentes actions à mettre en place rapidement et beaucoup plus d’échanges avec les différents services qu’en temps normal.

Nos enjeux aujourd’hui sont de préparer le retour en présentiel de nos participants tout en respectant les mesures sanitaires. De continuer à les satisfaire et de soutenir les entreprises dans la formation et de leur proposer des offres adaptées à leurs besoins du moment.

Mes enjeux personnels sont de préparer la rentrée du programme Responsable communication au travers de l’Afterwork digital du 28 mai. De continuer les entretiens de recrutements pour ce diplôme et d’aider au mieux les personnes dans leur projet de formation grâce aux échanges téléphoniques.

Personnellement, je trouve que cette période nous a tous rapprochés et a créé une équipe plus soudée que jamais. Tous les services se sont entraidés avec plus de communication et de dynamisme. Nous avons aussi découvert une nouvelle façon de travailler. Les participants à nos formations ont eux aussi apprécié les rentrées digitales et cette cohésion humaine qui s’est créée. Je pense que nous avons traversé cette crise avec succès au sein de notre service et voici quelques chiffres qui le confirment : 37 cours donnés à distance, 3 rentrées digitales, 26 intervenants réquisitionnés, 160 participants à nos formations durant cette période. Je tiens donc au travers de ce témoignage à féliciter mes collègues pour leur travail et leur soutien !

 


 

En savoir + : Audencia Executive Education

[Parole de Partenaire] CK TRAITEUR “Nous avons tout de suite compris que le COVID-19 serait un vrai défi à relever”

L’APCOM soutient ses partenaires et a souhaité leur donner la parole pour savoir comment leur activité s’est adaptée à la crise du Covid-19. Rencontre avec Bastien Coussot, dirigeant de CK Traiteur,  partenaire traiteur de l’APCOM depuis des années.

Avant de vous expliquer comment nous avons gérer cette situation de crise COVID-19, je vous présente, en quelques mots, nos deux activités : CK Traiteur et Goudici.

Avec 10 ans d’expérience dans le savoir-faire culinaire et l’art de recevoir, CK Traiteur est votre partenaire de proximité pour vos évènements avec personnel de service.  Nous avons mis en place un accompagnement sur-mesure pour les professionnels (inaugurations, séminaires, galas etc.) et les particuliers (mariages et grands événements familiaux).

A travers, Goudici, le petit frère de CK Traiteur, nous avons réussi à digitaliser un métier traditionnel de traiteur dans le cadre d’une démarche éco-responsable et du « fait maison » à base de produits frais, locaux et de saison. GOUDICI, au buro comme au resto, c’est donc un service de livraison de repas dédié aux entreprises (TPE, PME, Associations, Institutions, etc.) pour des prestations sans service (comités de direction, formations, réunions d’entreprise etc.)

 

Les activités traiteurs ont été rapidement touchés par le COVID-19

Une semaine avant la décision administrative du confinement du 16 mars 2020, nous avions observé une baisse brutale de nos commandes et des annulations significatives. Nous avons tout de suite compris que le COVID-19 serait un vrai défi à relever et que notre forte croissance sur les deux activités serait stoppée brusquement. Il fallait donc tout de suite réagir et comprendre que nous serions plus dans une zone de confort où « tout va bien » mais bien au contraire…Mais quand on est entrepreneur, aller dans des zones d’inconfort et apprendre gérer la situation : c’est notre métier !

 

Agir vite et efficacement pour ne pas subir

En absence de visibilité sur le moyen et long terme, nous avons mis toute notre énergie sur le très court terme dès le début des premiers symptômes du COVID19. Notre priorité était donc de se focaliser sur les éléments essentiels de la survie d’une entreprise : La trésorerie, les collaborateurs et la relation client.

Dans un premier temps, il était impératif de maintenir un haut niveau de trésorerie en agissent sur les trois leviers : les encours clients, les stocks et la dette fournisseur.  Nous avons réparti les tâches par responsables et déterminé des objectifs précis pour se challenger et garder la maîtrise de notre entreprise en période de crise.

Dès les premiers dispositifs annoncés, nous avons également focalisé une personne dédiée en charge des demandes de financement afin de maintenir une relation étroite avec nos partenaires (banque CIC et Crédit Mutuel et cabinet d’expertise comptable – Strego) et gagner le maximum de temps dans le traitement de nos dossiers. Nos partenaires financiers ont joué un rôle majeur dans la gestion de cette crise. Nous en profitons pour les remercier pour leurs soutiens, leurs conseils et surtout leurs réactivités.

Malgré le manque de visibilité, nous avons communiqué très régulièrement la situation avec les collaborateurs qui ont été très rapidement mis en chômage partiel. Lorsque l’avenir est incertain, chaque petite action communiquée aux équipes redonne de l’optimisme et de l’espoir pour la suite des évènements. Dans cette crise, la gestion de l’humain est au cœur de la réussite de votre plan de relance. C’est à travers la collaboration et l’entraide que l’entrepreneur peut chercher l’énergie nécessaire pour être performant.

Il a fallu aussi gérer les contrats clients en cours et être proche de nos clients pour rassurer et trouver les meilleures solutions en fonction de chaque situation. Nous avons décidé de traiter nos clients au cas par cas pour garder notre approche d’accompagnement sur-mesure même dans une période difficile et exceptionnelle.

 

La période de confinement, menace ou opportunité ?

Il y avait deux options de voir cette période de confinement. L’arrêt total de CK Traiteur et Goudici sera difficile et ainsi une vraie menace pour la poursuite de nos activités ou bien celle-ci sera une opportunité pour prendre de l’avance sur nos projets d’amélioration continue et se différencier de nos confrères. Nous avons choisi la deuxième option !

Avec notre forte culture entrepreneuriale, nous savions qu’une période de confinement ne voulait pas dire « ne rien faire » bien au contraire. Le mot d’ordre entre les gérants était : ACTIONS, ACTIONS ET ENCORE ACTIONS !

Nous avons retravaillé notre image de marque à travers des nouvelles cartes et un nouveau site internet qui sera d’ailleurs mis en ligne dans les prochains jours. Nos process ont également été revus afin d’améliorer encore et toujours notre expérience client. Nous avons toujours comme ambition d’offrir un service unique pour nos clients et leurs convives. Nous avons également continué notre transformation digitale avec la mise en place de nouveaux outils digitaux afin d’améliorer le traitement de l’information en interne et collaborer plus efficacement.

Nous avons aussi travaillé sur deux scénarios (pessimiste et optimiste) pour gérer la reprise de nos activités. Ces scénarios étaient revus toutes les semaines en fonction de notre veille juridique et la collecte des informations des autorités politiques et administratives. Nous prenions en compte les sentiments et ressentis de nos clients, partenaires et fournisseurs face à cette situation. Cela nous a permis de construire petit à petit notre plan d’actions sanitaires et notre plan de reprise d’activités sans perdre trop de temps.

 

Reprise de notre activité

Depuis le 11 mai nous avons décidé de rallumer nos fourneaux pour l’activité Goudici en proposant une gamme de plateaux repas. Nous sommes très heureux de pouvoir reprendre notre métier et plutôt optimiste sur une reprise rapide de l’ensemble de l’activité de Goudici dans le respect du plan d’actions sanitaires mis en place. Toute l’équipe a été sensibilisé et respecte les gestes barrières au quotidien. Tous les matins, notre brigade cuisinent à la commande des produits locaux, frais et de saison, en respectant les strictes précautions sanitaires. Nos livreurs disposent de masques et du gel hydroalcoolique pour chaque livraison. La remise de vos commandes se fait sans contact. Des cartons isothermes sont également disponibles sur notre e-boutique, www.goudici.fr, pour respecter la chaîne de froid lors de la dépose.

Concernant l’activité CK Traiteur nous sommes dans l’attente d’information plus précise par les pouvoirs publics. Nous restons prudents et nous prévoyons une reprise d’activités professionnelles qui se fera lentement à partir de la deuxième quinzaine de juillet 2020. D’un point vue macroéconomique, il faut toutefois être lucide, cette période d’arrêt quasi total de l’économie aura un impact négatif sur notre activité de traiteur sur l’année 2020 jusqu’à fin mars 2021. Nous envisageons une reprise à la normale de nos activités au cours du deuxième trimestre 2021 en espérant un rebond de l’activité pour absorber une partie des pertes d’exploitations de l’année 2020. Nous mettrons l’énergie nécessaire pour aller dans ce sens !  Nous sommes plus que jamais motivés à reprendre notre mission qui sera toujours de vous satisfaire à travers le partage de notre passion culinaire et notre goût pour l’excellence opérationnelle…


EN SAVOIR PLUS  sur CK Traiteur.com et Goudici.fr