Un nouvel éclairage sur la communication de crise : quels sont les 4 obstacles majeurs pour les communicants et communicantes ?

Le mardi 29 mars, l’APCOM, l’association des professionnel.les de la communication en Pays de la Loire, proposait une conférence pour aborder 4 obstacles récurrents à prendre en compte lors de la gestion d’une communication de crise. Virginie Seince et Landry Chiron, deux professionnels ayant connu de nombreuses situations de crise, ont pu retranscrire leur parcours et porté un regard éclairant sur les meilleures pratiques.

Plutôt que de reprendre les recettes classiques des “avant, pendant, après” devant la quarantaine de communicant.e.s présent.e.s, Virginie Seince, experte de la question au sein de son cabinet Ebenn, a souhaité aborder ce sujet au travers de 4 prismes essentiels : les 4 obstacles à bien intégrer dans la gestion des crises, aux visages toujours multiples.

  • Le temps 

La particularité et la difficulté de la communication de crise résident précisément dans cette urgence permanente. Chaque instant compte, chaque minute peut faire la différence entre une gestion efficace et une situation incontrôlée.

  • L’environnement et les parties prenantes multiples

Les réactions et les dynamiques sociales peuvent être imprévues, exigeant une adaptation permanente à des situations qui évoluent… y compris au sein de sa propre structure. Autorités publiques, corps intermédiaires, etc., de nombreuses parties prenantes interfèrent dans les décisions et dans la communication de l’opérateur.

  • Les impacts et les responsabilités

À chaque situation, il y a un impact, qu’il soit matériel ou plus grave, humain. La chaîne de responsabilités est rarement simple et les enjeux économiques et financiers, judiciaires, … percutent les enjeux de communication et de réputation. 

  • Le brouillard émotionnel

Les personnes impliquées ressentent souvent des émotions intenses telles que la peur, la colère et l’anxiété. Il est donc essentiel que ces émotions soient traitées rapidement et efficacement pour permettre des prises de décision efficaces. Se préparer et se former sont des enjeux essentiels en la matière.

Le mot de la fin :

Pour conclure, ce moment d’échange a souligné l’importance de l’anticipation lors d’une situation de crise. Il faut savoir faire preuve d’organisation et de réflexion, tout en adoptant une attitude active mais non précipitée

Cette forme de communication demande une créativité sans faille, car chaque situation est unique. Nous ne pouvons pas simplement transposer les mêmes solutions d’une crise à l’autre. La multiplicité des cas vécus et racontés par chacun.e.s, au moment des échanges et questions, est là pour en témoigner !

Merci à l’ISEG pour son accueil ; à Virginie SEINCE, directrice et fondatrice d’Ebenn, et à Landry Chiron, directeur de la communication du Pôle EMC2 & IRT Jules-Vernes pour leurs expertises.

Et merci à Eva DELALE, Justine MENORET et Eve THOUEILLE, étudiantes de 3e année à SUP’DE COM, pour leurs articles et photos lors de cet événement.

 

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