En cette période de confinement, l’APCOM souhaite donner la parole à ses adhérents pour qu’ils partagent leurs pratiques de communicant.e, leur nouvelle organisation et les impacts sur leur activité et plus largement sur le secteur de la communication. Rencontre avec Martin Rauturier, nouvel adhérent vendéen, qui nous livre son sentiment.
Quel communicant es-tu ?
Grand, curieux, à l’esprit “slasheur”. Sorti d’études généralistes, je navigue depuis 5 ans dans la communication et le marketing sous toutes ses composantes (éditoriale, digitale, événementielle, relations publiques, etc.). Du football professionnel au leader industriel en robotique ! Aujourd’hui en quête d’un nouvel engagement j’ai en parallèle créé ma structure de conseil et services en communication.
Comment se passe ton lancement d’activités en plein confinement ?
J’ai lancé mon activité indépendante en janvier/février. Entre prises de contacts informelles, entretiens consécutifs à des offres d’emploi, une certaine dynamique s’était instaurée. Cela s’est arrêté net, les organisations comme tout organisme en cas de danger se recentrent sur elles-même, leur chaine de valeurs “produits”, clients et fournisseurs. C’est compréhensible. Tous autant que nous sommes, nous encaissons le choc, devons passer par un temps d’adaptation à la situation dans nos quotidiens personnels et professionnels qui deviennent soudainement pleinement imbriqués.
Quel côté positif vois-tu dans cette organisation ?
Une fois la frustration de se retrouver à l’arrêt avec peu voire plus de répondant, j’en profite pour reprendre des projets d’écriture notamment, laissés de côté. Je reste en veille de toute opportunité bien entendu mais je mets ce temps à profit pour lire, réfléchir. Mon indépendance me donne aussi le luxe de ne pas être dans l’urgence de la gestion de cette crise pour une organisation et de pouvoir prendre de la hauteur.